Expositions "Mobilité" et "Energie" à la Cité des sciences et de l'Industrie - scénographies : Projectiles
Mobilité
La mobilité comme un mouvement
le flipper et les mouvements browniens
L'espace d'exposition Mobilité est un espace ouvert. C'est un territoire que le visiteur identifie non pas par ses limites mais par la familiarité formelle de ses composantes et par le sol sur lequel reposent l'ensemble des dispositifs.
C'est un espace fluide. Il serait à l'image de boules de flipper décrivant des mouvements browniens et rebondissant d'un dispositif à l'autre. Le mouvement des visiteurs est mis en scène comme la composante majeure de la scénographie.
Nous avons alors nommé cet espace: « le Flipper ».
La mobilité comme une forme
« L'oblique et le support de la continuité spatiale. Elle est continuité.
Son développement permet le cloisonnement sans s'opposer jamais au déplacement..L'incliné précède la fluidité humaine du futur, basée sur le vol humain autonome. Il est geste de liaison avec l'espace.» Claude Parent, Fluidité
Le sol et ses Limites
Le sol se dresse en obliques dans sa périphérie. Les plans inclinés forment un paysage de mouvement. le sol devient espace en continu. cet ensemble émergent composé de table, alcôve, pupitre, lutrin ou écran définie la majeure partie du mobilier scénographique.
Les plaques volantes
Les émergences périphériques du sol pointent vers le haut où flottent des plans obliques en surplomb des zones d'exposition. Ces plaques volantes contiennent l'espace contre la béance des hauteurs.
Suspendues, elles jouent de multiples rôles : acoustique, réflecteur, ou miroitant.
PROJECTILES
Energie
Dans le paysage, les tours marquent l'horizon. Quel que soit le point de vue de l'observateur lors de son déplacement, ces grandes formes génèrent une image constante et inébranlable, elles semblent contenir quelque chose à la fois d'invisible et d'essentiel. Aujourd'hui, l'enveloppe des tours est un champ d'expérimentation à part entière, dans le domaine énergétique : membranes capteurs, panneaux solaires, contrôles des fluides, diffraction de lumière, effet luciole, éclairage monumental pour la ville,etc. : les tours sont de véritables supports pour des expériences de captations et de diffusions énergétiques.
Le projet que nous proposons pour l'espace « Energie » emprunte la dimension poétique, technique et signalétique de la figure « tour », et le paysage immédiat et lointain que génère la présence de cette architecture contemporaine.
Le grand cylindre est donné à voir comme une expérience énergétique à l'échelle de la Cité. Ses parois sont épaisses. Elles contiennent une densité d'informations visibles de l'intérieur ou de l'extérieur. Ces épaisseurs intègrent également les sources énergétiques (locaux techniques) de l'ensemble des espaces d'exposition. Le cour du cylindre est occupé de tables de jeu interactives. La peau intérieure du cylindre est une peau entièrement réactive et interactive, présentant toute la complexité et la beauté de l'idée d'énergie. Les différentes images créent l'énigme, le spectacle et l'émotion.